Sortie d’Album J’ATeLL – Le Jazz À Travers Les Langues – Second Souffle (Jazz Rhône-Alpes, Christian Ferreboeuf & Jacques Boyer)

16/11/17 – Marie & Jean-Louis Almosnino au Second Souffle


Jazzman incontournable de la scène lyonnaise, guitariste émérite et passeur enthousiaste, Jean-Louis Almosnino n’a pas dû se faire prier quand sa chanteuse de fille Marie eut le désir d’enregistrer en duo et proposer en concert un florilège de chansons jazz empruntant au répertoire américain ou brésilien, sans oublier quelques compositions personnelles. D’aucuns avaient vu naître le projet au kiosque de Cybèle, avaient vu grandir le bébé à Seyssuel et attendaient sa concrétisation matérielle et sa présentation en concert.
Après deux tours de chauffe au Bémol5, l’heure est venue d’investir le chaleureux Second Souffle qui sait si bien régaler papilles, oreilles et pupilles…
Tout en savourant tajine et couscous, les auditeurs-convives savent que cordes de guitare et cordes vocales s’accorderont à merveille. Pour les paroles brésiliennes, Tom Jobim se taille la part du lion avec Agua de beber en ouverture, Wave, Chega de saudade* (V. de Moraes) , Aguas de março . Pour l’anglais, le real book est dignement représenté par Up jumped spring* (F. Hubbard & A. Lincoln), Relaxin’ at Camarillo (paroles françaises) et Billie’s bounce (C. Parker), If I should loose you* (R. Rainger & L. Robin), When Sunny gets blue* (J. Segal & M. Fisher), I mean you* (T. Monk, C. Hawkins & J. Hendricks). Besa me mucho* (C. Velasquez) amène une touche d’espagnol. L’anglais conclut le concert avec le Big yellow taxi de Joni Mitchell.
Envie de mêler les langues, désir de varier les plaisirs jazzystiques et volonté de proposer les compositions personnelles de Marie émaillent les deux sets, en français avec Cohésion charnelle, C’est si beau* et Sentiments malhonnêtes*, en anglais dans The crow* et en brésilien sur le thème de Jean-Louis Sambipa.
Le jeu de guitare du père, toujours aussi brillant, accompagnateur ou soliste, et la maîtrise vocale de la fille font mouche dans ces concerts qui accompagnent la sortie de l’album dont l’acrostiche de ces modestes paragraphes vous dévoilera le titre.
Les morceaux joués ce soir (*) ne sont pas tous présents sur l’album qui ne contient que dix titres. La corrida de F. Cabrel n’a pas eu droit à sa version live ! Sur la moitié des chansons, le duo s’est adjoint la complicité du contrebassiste Jérémy Garcia. Dans le lecteur cd ou sur scène, Le Jazz À Travers Les Langues mérite votre écoute et/ou votre visite…
Article : Christian Ferreboeuf, Jazz Rhône-Alpes
Crédit Photo : Jacques Boyer, Jazz Rhône-Alpes

Lien vers l’article ICI


Article “Marie & JL ALMOSNINO Duo” Soirée Au Son de Jazz MJC de Seyssuel (Jazz Rhône-Alpes 13/05/17) Crédit photo Pascal Derathé

Ainsi donc, le jazz est un art héréditaire ! Nombreux sont les exemples dans son histoire centenaire. Sous nos cieux rhônalpins, le duo formé par le guitariste Jean-Louis Almosnino et sa fille Marie, chanteuse, sait nous emmener dans des univers divers et variés. Leur projet actuel nous promet du « Jazz à travers les langues »… un soir d’Eurovision !

Belle harmonie vestimentaire que celle proposée par le duo ! À cour, le père arbore pantalon, chemise et gilet noirs, chaussures marron. Marron repris, à jardin, dans le bois des boucles d’oreilles circulaires que porte sa fille, fort bien assorties à la robe en dentelles mordorée d’où descendent les bas résilles vers des chaussures noires. La guitare et la robe entrent elles aussi en camaïeu dans cette délicate et chaleureuse harmonie colorée…
C’est le brésilien qui ouvre le set. Guitare électro-acoustique, maracas ovoïdes et voix assurée se mêlent dans Agua de beber de Tom Jobim. L’anglais lui emboîte le pas avec la composition personnelle The crow qui évoque la rencontre d’un corbeau et d’un fromage, place Chardonnet. Anglais toujours avec le thème de Freddie Hubbard Up jump spring…
En français, Cohésion charnelle, œuvre originale et les paroles créées pour Relaxin’ at Camarillo de Charlie Parker. Sambipa, paroles de Marie, musique de Jean-Louis marque le retour du brésilien et de l’œuf sonore. L’espagnol fait une apparition avec une version très douce du fameux Besame mucho de Consuelo Velasquez. Composé à l’ombre d’un tilleul de Saint-Laurent d’Agny, C’est si beau ! évoque Dame Nature…
Œuf et Brésil se retrouvent pour Chega de saudade de Jobim, l’égal de Bach selon le guitariste. En anglais, I mean you de Thelonious Monk précède le français de Sentiments malhonnêtes, riche en rimes bien senties. Les paroles françaises écrites sur le bebop Billie’s bounce de Charlie Parker seraient les dernières si n’arrivaient, en anglais, les mots du Big yellow taxi de Joni Mitchell, plutôt rock’n roll, soutenu par un public conquis et tapant des mains guidées par le tambourin de la chanteuse…
C’est l’heure des remerciements réciproques : avec les mots de Marie pour Daniel Peyreplane ; avec un sympathique bouquet de fleurs de notre photographe chapeauté, instigateur de cette soirée jazz à Seyssuel.
La promesse linguistique a été tenue, Marie prenant même soin de remercier dans la langue du morceau chanté. La promesse musicale l’a été tout autant : du jazz, et du bon ! La vélocité, la précision, du bout des doigts tout comme au médiator, du gaucher Jean-Louis Almosnino, à l’aise dans tous les registres, de la bossa nova au bebop, dans les reprises et dans les compositions originales. La voix de Marie se promène avec une grande justesse et une diction parfaite, que le rythme soit serein ou endiablé. Entendu au kiosque de Vienne l’an passé, le duo est bien en place, Marie et Jean-Louis peaufinent d’ailleurs la réalisation de l’ album qui nous permettra de les écouter… à la maison…

Christian Ferreboeuf & photos Jazz-Rhone-Alpes.com


KRISTEN & Oviette au Nombril du Monde (12/03/2017)

Deux, comme deux comédiennes, deux chanteuses, deux belles filles, deux amies. Elles jouent, chantent, dansent. Elles occupent la scène et déclenchent des rires tout au long du show. C’est burlesque à souhait, musical, sexy, visuel, très visuel même. Ces deux comédiennes sont joliment déjantées pour le bonheur de tous. Une première au Nombril du monde Café-théâtre qui fait mouche. Bonne continuation les filles.
Daniel Peyreplane, photo & article


 Article de Jazz Rhône-Alpes sur la Jam Solaire “JAM LATINA” 26/09/2016

Lien vers l’article ICI

La Jam Brazil de Marie Almosnino à l’Attrape Coeurs

Pour sa “jam solaire” de rentrée, L’Attrape-Coeurs a invité la chanteuse Marie Almosnino et ses amis. En l’occurrence, Bruno Thivend est à la guitare et Zaza Desiderio aux percussions.

Marie se produit pour la première fois avec le guitariste. La complicité est plus ancienne avec le percussionniste. Agua de beber, bossa nova d’Antonio Carlos Jobim ouvre le set, entièrement consacré à la chanson brésilienne. S’ensuivront une dizaine de standards comme Essa moça tá diferente de Chico Buarque ou Tico, tico de Zequinha de Abreu, choro bientôt centenaire (composé en 1917)…

Malgré un public plus intéressé par ses propres conversations que par les rythmes brésiliens, nous retrouvons avec plaisir la chanteuse qui offre avec générosité et ingénuité ce répertoire de reprises dans une langue qui n’est pas la sienne (et lui cause parfois quelques soucis…) sous le regard bienveillant du souriant Carioca tambouriniste qui assure de ci, de là quelques chœurs et chante quelques couplets ! De son côté, le guitariste a chaussé les lunettes et s’applique à restituer les rythmes chaloupés du Brésil.

De ses voyages, Marie n’a pas rapporté que des partitions… Pour cette soirée, elle a revêtu une robe en tissu brésilien. Son bracelet tressé en cuir et ses autres bijoux sont eux aussi originaires de la patrie de Zaza qui retient ses tresses dans un bandana-drapeau brésilien (plus au sec que dimanche à Gerland !).

Les soirées jazz et brésiliennes de L’Attrape-Coeurs étant mensuelles, n’hésitez pas à arriver en avance pour régaler vos papilles avant de régaler vos oreilles. Guettez aussi les rendez-vous avec Marie Almosnino et ses projets plus personnels, comme celui qu’elle offrit cet été à Vienne au Kiosque de Cybèle. Scrutez notre agenda !

Christian Ferreboeuf & photo Jazz-Rhone-Alpes.com

Marie et Jean-Louis Almosnino en duo à Cybèle

Article “Marie & JL ALMOSNINO Duo” Scène Cybèle de Jazz à Vienne (Jazz Rhône-Alpes 11/07/16) Crédit photo Pascal Derathé

http://www.jazz-rhone-alpes.com/160711/160708-vienne/#almosnino1
“Un moment de douceur dans ce monde de …
Père et fille se retrouvent, lui à la guitare et parfois aux chœurs, elle à la voix et aux petites percussions. Ils reprennent des bossas qu’elle affectionne mais aussi des chansons françaises ou des standards de jazz.
Marie est gracieuse et souriante, visiblement toute heureuse de se retrouver devant un public nombreux qui profite de la toute relative fraîcheur de la scène du kiosque.”

(flatteur quand notre duo repose principalement sur des compos 😉 : “ils reprennent des chansons françaises et standards”)

Article dans Jazz Rhone Alpes 1er mars 2014

Akcro Quartet

Coincidenza !?? Pour ma première chronique, je suis dépêchée par le boss pour assister au premier concert du nouveau quartet de la région, l’Akcro Quartet ! Marie Almosnino est chanteuse. Elle scate aussi très volontiers. A la batterie, c’est le nouveau batteur dans la région, le burkinabé Wendlavim Zabzonre. Il joue comme un jazzman accompli. Stéphane Rivero manie la contrebasse et l’archet avec force et délicatesse. Au piano, Bernard Otternaud swingue et donne les couleurs. J’ai passé un très bon moment. Ça joue, ca pétille, c’est chaleureux. Le public adore et se régale !

Gee baby, ain’t I’m so good en instrumental pour commencer, lance le show, et s’enchaînent rapidement des thèmes bien vifs, comme un petit matin ensoleillé de février ! On the sunny side of the street, Softly as in a morning sunrise… et j’entends ma première ballade depuis que je vis à Lyon, suivie d’une composition de Marie : The crow. Il ya de l’autobiographique dans l’air. Et puis Corcovado, There is no greater love

Le deuxième set reprend avec But not for me, Garota de Ipanema. Marie aime bien la chanson latine : Chega de Saudade est cette belle samba qui donne envie de danser. Même à Rome nous n’avons pas un club comme ça avec samba, sympa et sans pâtes. La musique est épicée, la cuisine est pleine de saveur au Second Souffle. Les desserts savoureux. Et pour accompagner cette fin de repas, Just Friends, et je ne vous parle pas du bœuf, dans lequel Thomas a pris la guitare (All the things you are, Stella …) juste de quoi repartir en chantonnant le cœur dans les étoiles. Pas mal pour une première, non ?

Carla del Ponte

Article Jazz Rhône Alpes  – Brasil Music Project à l’AmphiOpéra (le mercredi 23 avril 2014)

On retrouve dans un AmphiOpéra archi-comble toute la petite troupe du “Brazilian Music Project” avec en plus Zaza Désiderio en percussionniste.

C’est parti pour une petite heure de show de musique brésilienne, de la bossa-nova, bien sûr. Et qui dit bossa dit Antonios Carlos Jobim. Et nous serons servis !

Des tutti et aussi de forts jolis duo : Fotografia entre Climène Zarkan et Célia Kaméni ou encore ce Wave entre Jean-Louis Almosnino et toujours Célia.

Nous ferons quelques détours par Chico Buarque (Essa Moca Ta Differente) voire même Pat Metheny qui a eu sa période brésilienne (Have you heard)

Et toujours les tubes de Jobim très bien servis par cette troupe fraîche qui a mis le feu à l’AmphiOpéra.

Pascal Derathé

(Celia Kameni, Marie Almosnino, Climène Zarkan: voix ; Jean Louis Almosnino: guitare ; Frédéric Fortuné, Jakob Kellendonk: claviers ; Diane Delzant: violon ; Simon Bérard: basse électrique ; Wendlavim Zabsonre: batterie ; Zaza Desiderio: percussions)

 

Article du Progrès par Gildas Boutin – Avril 2007

articles-karamass